Sourires du sri-Lanka, Perle de l’Océan Indien !

Sourires du sri-Lanka: Perle de l’Océan Indien, cette île offre au visiteur un spectacle de surprenants délices.

Sourires du sri-Lanka, Paysages variés, plages dorées, faune, flore, temples, monuments gigantesques, ethnies diverses, concourent à faire du Sri Lanka un but touristique enchanteur pour un voyage en orient.

Sourires du sri-Lanka: 14 avril 2009, Colombo

Dès l’arrivée à Colombo, vous êtes plongés dans une sorte de hammam, c’est la chaleur équatoriale. Le guide Randji, typiquement local, accueille le groupe constitué de six personnes. « Bienvenue » dit-il, en accentuant tous les u qu’il prononce ou avec un sourire. Un 4/4 brinquebalant conduit par un jeune chauffeur sri-lankais sillonne la capitale, Colombo. « Ici, déclare Ranji, on conduit au feeling, il n’y a pas de règles de circulation, on se repère au coup de klaxon ». Sensations fortes, sueurs froides, le toyota se faufile entre les bus, les camions, les tricycles, les piétons, les chiens et les vaches !

La capitale est un ensemble d’ancien et de moderne. Les vestiges des constructions coloniales forment un contraste avec  les gratte-ciel,  hôtels et  banques. Le Colombo World Trade Center a assiégé l’ancien édifice colonial rose qui date du 19ème siècle. « A l’origine, précise, Randji, la ville était un port, les habitants représentent tout le mélange ethnique et religieux du Sri Lanka, le centre est une véritable fourmilière. Le meilleur moyen de comprendre le passé de l’île est la visite du Musée National ». Il regroupe toutes les œuvres d’art d’antiquités du Sri Lanka. A l’entrée, le Bouddha représente un emblème de l’art cinghalais. L’expression du visage est neutre pour souligner l’absence de manifestation de sentiments. Elle incarne la sagesse suprême, Les yeux tournent le regard sur un point devant la figure, signe d’une méditation profonde.

« Le 14 avril c’est le nouvel an, 10 jours de vacances pour le fêter, les magasins sont fermés. Ici, le salaire varie de 500 à 1000 euros, les sri-lankais travaillent huit heures par jour pendant cinq jours, il y a 700 000 chômeurs et pas d’allocation chômage ».  Telles sont les premières impressions communiquées par Randji.

Sourires du sri-Lanka Le lendemain, visite de Dambulla

Sur la route, on ne manque pas de faire un petit tour sur l’imposant éléphant. A Pinnawala, on arrive à l’orphelinat. Là, on assiste à la tétée des jeunes et au bain de la famille dans le fleuve doré,  spectacle très émouvant des mères promenant leur bébé. Randji déclare :« un éléphant vit 72 ans, il donne un bébé tous les cinq ans. Pour un bébé, il faut 25 litres de lait par jour ! Les pattes d’éléphant fournissent la pâte à papier dans toute l’île ».

Dambula conserve la mémoire du passé. Les temples étaient habités par les moines de la forêt, lieu de méditation. Les grottes des sanctuaires avaient été données par la famille royale et la noblesse. Quand on y entre, on se trouve face à une inscription de vingt cinq lignes du roi de Polonnaruwa, 2éme capitale au XIe et XIIIe siècles Les peintures on été réalisées par des centaines d’artistes qui représentent le Bouddha, les divinités, les moines et souverains. La décoration de la grotte du plafond ressemble à du tissu. Vishnu est le seigneur des divinités du Panthéon hindou mais il est aussi adoré par les bouddhistes. Dans la grotte, une petite fissure a crée un passage à travers lequel l’eau s’infiltre dans la roche et goutte dans un récipient. Cette eau est vénérée, utilisée dans un but rituel, soulage les personnes de leurs souffrances.

Sourires du sri-Lanka: Vers Polonnaruwa

Au Sri Lanka deux langues sont parlées : le cinghalais et le tamoul. Randji parle cinghalais.

« L’hindouisme est la seconde religion après le bouddhisme. La plupart des hindous vivent dans la partie orientale de l’île ou dans le centre. On trouve des sanctuaires hindous dans la plupart des temples bouddhistes. Les fidèles adorent Brahma le créateur, Vishnu le conservateur du monde et Shiva le destructeur. »

Le minibus traverse tout un paysage de rizières d’une grande beauté puis un safari à travers la forêt équatoriale nous fait découvrir de nombreux éléphants en liberté. On compte 2500 à 3000 têtes mais c’est une espèce en danger !

Sourires du sri-Lanka: Vers le cinquième, jour départ pour le site de Sigiriya (180 km)

C’est là que se dresse la forteresse du roi fou Kassapa et de  son fils. Elle a été fondée, il y a 1500 ans. C’est une des constructions les plus imposantes visitées par des milliers de touristes. Les fresques représentent les demoiselles dans la cour du roi Kassapa, ses épouses et ses concubines. Kassapa ordonna que son père soit emmuré vivant ! Ce site offre au visiteur une galerie ornée de peintures murales du 5ème siècle et à mi-chemin se trouvent les fresques de vingt-trois «  jeunes filles des nuages » (Sourires du sri-Lanka).  A une hauteur de plus de 180 mètres, la vue du palais royal est d’une surprenante beauté, les jardins illustrent l’ingéniosité des artistes de cette période. Ces visites nombreuses sont interrompues par la dégustation de plats épicés dans des restaurants typiques : le curry de légumes, lentilles, courgettes, patates douces, oignons, coco, poulet ou thon. Un délice pour les papilles et les gourmands ! Sur la route qui conduit à la prestigieuse cité de Kandy, une halte s’impose au jardin botanique royal de Peradeniya, un des plus beaux jardins tropicaux du monde. « Les floraisons se succèdent toute l’année, déclare Kandy, et en souvenir de leur visite dans l’île, les chefs d’état ont planté des arbres; trois cents jardiniers y travaillent et il y pousse 4000 espèces de plantes  ». Un régal pour les yeux !

Dans le 4/4, notre guide chaleureux fait quelques commentaires sur les croyances des habitants. « Ceux-ci vont consulter de nombreux astrologues pour tel évènement familial, naissance, mariage ; c’est lui qui fixe le jour de la cérémonie et même l’heure ». Le toyota s’arrête devant une petite maison en bouse de vache. Nous sommes accueillis avec le sourire par une jeune femme et ses cinq enfants. Elle fait visiter sa demeure : pas d’électricité, le couchage est à même le sol, sur des tapis de laine.

A l’extérieur, elle fait une démonstration de cuisine dans un bol de coco « tout est réalisé ici avec le coco, on le pile et on extrait le lait, on en fait des gâteaux ». Les ruraux vivent  chichement mais peuvent très bien se nourrir avec les légumes qu’ils produisent sur leurs petits lopins de terre fertile.

Sourires du sri-Lanka: Kandy, la capitale culturelle  

Une des plus belles villes du monde, avec son lac, entourée de collines offre au visiteur le visage d’une ville moderne. C’est dans le temple de Dalada Maligaewa ou temple de la relique de la Dent sacrée du Bouddha que se déroule la plus grande  cérémonie. Un escalier en pierre conduit le visiteur  à travers une galerie à la cour du tambour où se dresse un édifice à deux étages.

A l’étage supérieur est conservé la Dent sacrée dans un reliquaire constellé de pierres précieuses. Des millions de fidèles, provenant de toute l’île viennent vénérer cette relique : Enfants, adultes, vieillards, le visage exprimant toute leur piété font la queue pour y accéder ; ils allument des lampes, offrent de l’encens, apportent des  offrandes,  adorent l’Illuminé.

Tous les jours et cinq fois par jour, la cérémonie est rythmée par les moines et les joueurs de tambour. Ce temple est très protégé. « Mais la caractéristique du temple du Sri Lanka est la pierre de lune, à l’entrée,en forme de demi-lune avec les symboles : l’éléphant exprime la naissance,le taureau, la vieillesse,le lion la maladie,le cheval,la mort,les oies, l’Iluminé. »

Quelques danses célèbres à Kandy. « La danse est un moyen de raconter des histoires appartenant au patrimoine culturel ». Elle a un caractère guerrier ou présente des rites magiques pratiqués par des sorciers. Elle est accompagnée  par une musique monocorde, exécutée par un tambour. Dans les danses du diable, les danseurs portent sur le visage le masque typique de bois peint.

Sourires du sri-Lanka: Dernière destination : Nuwara Eliya

Une petite Angleterre, avec ses cottages, ses manufactures de thé, ses collines, ses vallées et cascades qui se dressent à 1800 mètres du niveau de la mer. Le climat y est plus frais et des habitants de l’île, desmilliers de touristes y viennent pour se promener, jouer au golf et admirer les plantations de thé qui forment un tapis vert velouté. Il est la principale ressource de l’économie. Les cueilleuses de thé, sur les hauteurs offrent un spectacle coloré et réjouissant, c’est ça les Sourires du sri-Lanka.

Aux Sourires du sri-Lanka, le mélange des cultures, des ethnies et des religions contribuent à l’originalité de cette île et le sourire de ses habitants est une invitation au voyage.

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