Perles d’orient, Une danse aux milles facettes: Ondulations, tremblements, la danse orientale, une danse ensorcelante qui fait rêver et voyager.
Perles d’orient Une danse aux milles facettes ; gaîté et tristesse, séduction et décence, grâce et précision, relâchement et maîtrise ; la danse orientale glorifie le corps féminin.
Entrez dans la danse !
Perles d’orient, Une danseuse des mille et une nuits
Véronique est un professeur de danse qui a créé en novembre 2006 , avec son mari, l’association « Perle d’Orient, Yallah danse» dans la région du Bassin d’Arcachon, avec le soutien du service des associations de la Mairie de la Teste de Buch (33).
C’est une véritable passionnée qui pratique la danse orientale depuis 2002 à Bordeaux. Pendant sa jeunesse, danse classique, contemporaine, salsa et gymnastique rythment ses loisirs. Elle participe à de nombreux spectacles : foire internationale de Bordeaux, restaurants, pour des associations humanitaires. Elle enseigne différents styles de danse égyptienne : le Sharqui que l’on rencontre dans les cabarets, le Baladi, populaire et le Saidi, folklore du sud. Ces danses s’accompagnent d’accessoires qui en font le charme comme le voile, la canne, la mélaya, les ailes d’Isis… Elle donne des cours à plusieurs niveaux. Perles d’orient. Les pas de base sont : pas chassés, pas de Saidi (danse guerrière masculine à l’origine et reprise par les femmes) qui utilisent l’usage de la canne, pas de Sharqui. En fin d’année, elle produit un spectacle éblouissant avec une vingtaine de chorégraphies. Elle crée les costumes ou les loue : longues jupes chatoyantes de toutes couleurs, ornées de fils dorés ou argentés, des ceintures avec des miroirs qui permettent un léger cliquetis accompagnant les mouvements du ventre de la danseuse, partie centrale du corps qui suscite des regards langoureux de la gente masculine…
Perles d’orient, A la Cour de Marrakech
Ce soir, Véronique danse à la Cour de Marrakech on l’on déguste un couscous savoureux sous une immense tente berbère. Dans la salle, Véronique, vêtue d’une robe bleu azur, étincelante, fendue sur le côté, évolue avec grâce. Elle enlève le voile qui couvre son corps. Ses mouvements lents, fluides suivent le rythme de la musique qui s’accélère et entraîne les spectateurs dans le partage de la joie de la fête. Entre les plats, Véronique change de tenue et d’accessoires : cannes, sagattes ou candélabre. Elle sait transmettre la passion de cette danse très ancienne et mystérieuse qui met en valeur le ventre mais ce terme est réducteur car en réalité tout le corps travaille. En effet, la danse se caractérise par la dissociation des parties du corps : isolation des épaules, des bras, du bassin, qui bougent indépendamment. Elle sollicite donc une extrême souplesse, une grande énergie au niveau du bassin, des bras, des jambes et du ventre. Cet art compose aussi bien avec des rythmes frénétiques, tremblements que des rythmes plus lents. Elle permet donc d’être en forme dans la mesure où elle tonifie les cuisses, assouplit les articulations, développe des abdominaux et entretient le dos. Elle se pratique à tout âge et est reconnue comme l’une des plus anciennes danses du monde.
Perles d’orient, Ses origines
Elle serait associée à la fois à la religion et à l’ésotérisme, remonterait aux anciens rites de fertilité. Mais il existe beaucoup d’interprétations ; elle demeure une danse mythique.
Les français l’ont découverte lorsque les soldats de Napoléon débarquèrent pendant la campagne d’Egypte. Venant d’une société très puritaine, la moindre nudité leur était perçue comme purement aphrodisiaque : en voyant ces femmes se déhancher et ces tremblements de tout le corps alors que l’église de l’époque la considérait comme une marque du démon. Ils assimilaient ainsi la danse du ventre à la prostitution même si elle ne fait pas partie de ce monde. Elle a fait son entrée en 1930 en Europe et en Amérique dans les cabarets avec ce magnifique costume de deux pièces, bordé de pierres, de paillettes et connaît un essor extraordinaire dans le monde entier. Dans les villages égyptiens on appelle une danseuse orientale, une Ghaziya (au pluriel Ghawasi). A l’origine, celles-ci étaient des tziganes, terme générique qui désigne les danseuses en général. Aujourd’hui elle est pratiquée dans le monde entier.
Perles d’orient « La vie est comme une Ghaziya, elle ne danse qu’un instant pour chacun » (proverbe égyptien). Alors venez exprimer par cet art toute votre vitalité mais aussi vos sentiments, vos joies et vos peines, le temps d’un instant pour découvrir ces Perles d’orient….. Ou alors partez en voyages en terres polaires.
Le corps fait parti de la danse. La sensibilité, la pureté, la douceur… font que la danse orientale soit si sensuelle.
Je ne suis pas ce que l’on appelle un danseur (ou alors bien piètre) et je n’ai connu que le slow et le twist. Mais, il est vrai que j’ai, quand même, assisté à des danses orientales. Le premier réflexe est la beauté des corps qui ondulent au gré de nos rêves éveillés et émerveillés. Ces danseuses, au charme indéniable, au déhanchement suggestif ont tendance à avoir un certain effet et un effet certain sur la gente masculine. C’est à un pittoresque voyage que nous invitent ces Perles d’Orient.
Peut-être vais-je m’y mettre malgré mon âge avancé et ma santé précaire avec une certain douceur et tendresse que je ne me connais pas ! Beau texte, en tout cas, qui permet d’avoir des images pleinsla tête.
Hassin Marc